Selon certains ouvrages scientifiques, 17% de la population ont essayé, plus d’une fois, de se faire mal volontairement. Ce sont surtout les femmes qui sont les plus concernées. 60% des cas d’automutilations apparaissent vers 12 ou 13 ans.
Toutefois, la fiabilité des chiffres est encore à confirmer puisque l’automutilation se fait généralement dans un endroit discret, loin des badauds. Gros plan sur ce problème.
Les types d’automutilation et leurs manifestations
Les automutilations sont classées en trois catégories. La première est ce qu’on appelle les automutilations majeures. Il s’agit d’une forme grave se manifestant par l’ablation des membres ou des organes sexuels. Elles touchent surtout les personnes qui souffrent de schizophrénie ou d’autres délires. Il y a également les automutilations stéréotypiques qui ont une relation étroite avec les troubles neurologiques, les retards mentaux ainsi que l’autisme. Il se manifeste par le besoin de se mordre, de se comprimer les yeux ou de se cogner la tête.
La deuxième catégorie est la plus fréquente. Ce sont les automutilations superficielles modérées qui comprennent deux sous-catégories. Enfin, celles qui se manifestent par les écorchures, les morsures, l’arrachage de peau répété s’appellent automutilations compulsives tandis que celles avec les blessures avec des rasoirs ou des coupures et des brûlures se nomment automutilations impulsives. En général, ce sont surtout les lèvres, les cuisses, le cuir chevelu, les doigts qui sont les plus concernés. On est loin de la petite fessée agréable dans l’intimité.
Le traitement des automutilateurs
En général, les médecins préconisent une thérapie physique d’abord pour ce genre de trouble. Ensuite, il poursuit avec une évaluation psychiatrique même si l’automutilateur n’avait pas l’intention de se suicider, mais d’exprimer différemment un mal-être. Il cherche également les différentes pathologies qui peuvent y être associées ainsi que les autres comportements à risque. Pour terminer, il évalue l’environnement familial et social.
Si ce TOC est présent bien plus que l’on ne croit, fait-il pour autant parti des 10 tocs les plus courants ?