La podophilie touche majoritairement les hommes. Pour prendre leur pied, ils ont besoin de celui de leur partenaire. Véritables objets de fantasme, les pieds deviennent le centre de la sexualité de la personne.
Toucher, caresser, lécher, sentir, jouer avec, … Cela devient un besoin. On se demande alors si cela est simplement lié à une pratique sexuelle ou à une pathologie. Le pied, une obsession qui remonte à loin !
Une histoire qui date de la nuit des temps
Il semblerait que le fétichisme des pieds remonte à la dynastie chinoise, au Xe siècle, où une impératrice avait des pieds si petits, qu’ils étaient adorés par son mari et chéris tels des joyaux. D’où découla d’ailleurs la tradition des pieds bandés. Mais pour certains, cela remonte à encore plus loin !
On retrouve cet amour des pieds dans le Kamasutra indien du XIe siècle avec des pratiques sexuelles bien particulières. Cette obsession n’a cessé de croitre depuis. D’ailleurs, le photographe Elmer Batters, notamment, mais aussi le réalisateur Quentin Tarentino et le chanteur Ricky Martin se revendiquent fétichistes des pieds.
Orientation sexuelle ou vraie pathologie ?
Le pied est-il indispensable pour jouir ? Pour certains, coir un simple pied suffit à les faire bander comme un taureau. Parlons cru mais parlons vrai. Cela peut les amener rapidement à la jouissance.
Mais est-ce une condition indispensable à leur plaisir ? La podophilie est classifiée dans la paraphilie car il es difficile pour le fétichiste de résister à la tentation. Leur odeur, leur toucher, leur aspect ou même leur goût stimule au point d’en faire des éléments indispensables de l’acte sexuel. C’est d’ailleurs pour lui un aspect très intime du corps et il préférera que cette partie soit cachée en public.
Le fétichiste, un amoureux de la femme
Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute du couple, le dit : « Les vrais fous des pieds sont des fous des femmes ». Véritables adorateurs d’érotisme et de fantasme, le fétichiste aime généralement prend soin des femmes qu’il fréquente. Il aime d’ailleurs la femme, qui est pour lui une source inépuisable de sensualité nourrissante son obsession.