L’ergomanie ou le workaholism, la mauvaise addiction au travail

On dit que le travail c’est la santé, mais il peut aussi être une maladie. La dépendance au travail, dite ergomanie, est effectivement un mal qui doit être soigné puisqu’elle nuit à la santé.

Certaines personnes se tuent à leurs tâches au point de ne plus avoir de vie sociale. C’est ce qu’on appelle ergomanie. Comment se manifeste-t-elle ? Quels sont ses conséquences et ses traitements ?

Obsession Addict - workaholism

Jullien Gordon

Les signes annonciateurs

En général, les personnes atteintes d’ergomanie ou workaholism travaillent jour et nuit sans relâche non pas par nécessité, mais par besoin. Ils sont, en quelque sorte, dépendants de leur travail. Ils se promènent toujours avec leur ordinateur même pendant les weekends et les grandes vacances. Ils ratent généralement les grands événements familiaux comme le premier anniversaire de leur enfant ou les fêtes de l’école.

Obsession Addict - workalcoholism - ergomanie

Twitter workaholic people

Les conséquences de l’ergomanie

On parle de dépendance parce que ces maniaques dépensent tout leur temps à travailler. Par conséquent, ils n’ont plus de vie sociale ni de vie de famille. Il leur est impossible de réduire leur temps de travail. Ils ressentent de l’angoisse et deviennent irritables lorsqu’ils s’arrêtent. Ainsi, ils contractent très facilement certaines maladies et parfois, ils peuvent même en perdre la vie. Selon les statistiques, 1000 décès sont recensés chaque année au Japon à cause de cette addiction au travail.

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Le traitement de l’ergomanie

Un scientifique américain a mis au point un test qui permet de différencier l’ergomanie de la motivation. Cela permet à la personne concernée de prendre conscience de son mal. Ce n’est qu’après le diagnostic que le traitement peut commencer.

En général, le thérapeute conseille plus d’investissement dans la vie familiale et dans les loisirs à ses patients. Il peut également prescrire des médicaments antidépresseurs avec les traitements cognitifs et comportementaux.

À l’inverse, si vous êtes adepte du moindre effort, la procrastination sera votre maitre mot !

1 réflexion sur « L’ergomanie ou le workaholism, la mauvaise addiction au travail »

  1. le « workaholism » est induit en partie par les nouvelles formes de travail avec la croissance des possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication (TIC) : ne penser qu’au travail a un rapport de dépendance aux technologies de l’information et de la communication omniprésentes : cela correspond à un investissement excessif dans son travail et à une négligence de sa vie extraprofessionnelle, addiction comportementale dont certains facteurs de risque peuvent être liés à l’organisation du travail et au blurring (effacement des frontières entre vie professionnelle et privée ) :  » La prévention des risques des nouvelles formes de travail  » : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=541

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