L’upskirt : quand regarder sous les jupes des filles peut coûter cher

Amanda-Seyfried-Paris-upskirt-obsession-addictNombreux sont ceux qui aimeraient savoir ce qu’il se passe sous les jupes des filles ! Mais attention, ce fantasme peut vous couter cher. Voici quelques exemples de personnes qui sont allées trop loin et s’en sont mordu les doigts.

L’upskirt c’est quoi ?

Au départ il s’agit d’un fantasme, d’une interrogation sur ce que peut porter une femme sous sa jupe. Certains se contenteront d’imaginer, d’autres tenteront de jeter un coup d’œil à des moments stratégiques où la femme se penche par exemple ou quand elle est devant eux dans un escalier, d’autre enfin iront jusqu’à imaginer des stratagèmes complexes à l’aide de miroirs sur les chaussures et autres portables tenus à bout de bras pour filmer ce qu’il s’y passe. Attention toutefois car l‘upskirt peut vous mener jusqu’en prison, puisqu’en aucun cas la femme n’a donné son consentement pour cela.

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Marseille : Un directeur d’agence d’aide aux demandeurs d’emploi filme ses employés.

Cet homme de 47 ans avait eu l’idée judicieuse de placer une caméra entre 2 boites d’archives, lui permettant de filmer sous les jupes de ses employées. Ce sont au total 53 minutes d’enregistrement qui ont été retrouvés par la police qui a mené l’enquête. Lors de son procès il lui sera aussi reproché des remarques insistantes sur les tenues vestimentaires de ses employées, les incitant à porter des jupes courtes et des talons hauts. Bien qu’il refuse de reconnaître les faits et jure ne pas avoir eu d’intention malsaine, l’homme risque 4 mois de prison avec sursis et a d’ores et déjà été licencié.

 

USA : un pervers arrêté pour avoir regardé sous les jupes

Aux USA, un homme a été pris en flagrant délit dans un supermarché Walmart. Il faut dire qu’il n’était pas très discret. Il se penchait carrément derrière les femmes en jupe pour regarder en dessous. Un petit manège qui a vite été repéré par les caméras de surveillance du magasin. La vidéo a d’ailleurs longtemps tourné sur internet. Un appel à témoins a alors été lancé par le magasin qui, souhaitant protéger leurs clientes a décidé de le poursuivre en justice. L’homme est désormais banni de l’enseigne.

 

Sous les jupes des filles : même dans la pub ça ne passe pas

La marque Calvin Klein a toujours surfé sur une imagerie provoc n’hésitant pas à faire des campagnes assez osées. Même si mode et fétichisme ont toujours été liés, il y a des limites à ne pas dépasser. Souvenez-vous de sa campagne « I __ in #mycalvins ». L’idée de la campagne était de proposer une phrase à compléter afin de s’approprier la marque et de dire ce qu’on faisait en portant ses sous-vêtements. Parmi les visuels de la pub se trouvait une photo du mannequin Klara Kristin prise de dessous comme si le photographe regardait sous sa jupe. La phrase quant à elle était sans équivoque, « I flash in my Calvins » (littéralement Je m’exhibe dans mes Calvins).

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La marque n’en est pas à son coup d’essai en matière de provocation. En effet, elle mettait régulièrement en scène des mannequin mineurs nus ou dans des poses suggestives. On se rappellera la fameuse pub pour le parfum obsession avec Kate Moss seins nus a été prise lorsqu’elle n’avait que 17 ans. Ou encore celle avec Brook Shield lorsqu’elle en avait 15.

 

Le bad buzz de la Mode

Dans la campagne In my calvins, la photo de Klara Kristin choque pour plusieurs choses. Tout d’abord parce que le mannequin, bien qu’ayant 23 ans, paraît en avoir 16. Et surtout parce que la scène rappelle l’upskirting. Elle met donc en scène un acte de voyeurisme qui s’apparent à du harcèlement sexuel à une époque où justement, on essaye de plus en plus de faire prendre conscience que ces actes sont répréhensibles par la loi et représentent une véritable agression.

En glamourisant cet acte pervers et agressif, le message de la campagne passe très mal auprès du grand public. Bien sûr le backlash est immédiat notamment sur Instagram. Les utilisateurs en colère exhortent à se débarrasser de tous les produits de la marque et à la boycotter. « Et si un pervers prenait la même photo de votre soeur ou de votre fille ? Ce n’est pas sexy, c’est pathétique », renchérit un autre. « Vous ENCOURAGEZ les gens à agir contre les femmes avec vos pubs. Vos mannequins ont peut-être des gardes du corps. Mais ce n’est pas le cas des femmes qui se font agresser de cette manière malheureusement », peut-on par exemple lire parmi les commentaires. Une polémique qui montre bien à quel point l’upskirt est vécue comme une perversion.

Le mieux reste peut-être encore de se contenter d’écouter la chanson d’Alain Souchon « sous les jupes des filles ». Au moins là, vous ne craignez rien !

 

1 réflexion sur « L’upskirt : quand regarder sous les jupes des filles peut coûter cher »

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