Parfois, on se dit naïvement que les boissons que l’on boit n’ont aucun effet sur notre corps ou notre psychisme. C’est souvent le cas, exception faite des… sodas, et particulièrement le Coca-Cola. Cette boisson noirâtre au goût délicieux peut vous rendre complètement accro grâce/à cause de sa composition (restée encore à ce jour secrète) de caféine, de sucre voire d’édulcorants.
Une addiction forte qui fait que certaines personnes peuvent boire plusieurs litres par jour, entrainant des effets néfastes sur la santé. Mais cette accoutumance peut aussi cacher d’autres troubles. Obsession Addict vous en dit plus…
Définir les symptômes de la dépendance
Afin de décrocher de cette boisson rafraîchissante (mais pas si désaltérante), il faut comprendre les fondations de la dépendance. Qu’est-ce qui vraiment vous rend accro ? Est-ce le produit ou ce qui se cache derrière, plus profondément ?
Si on doit définir l’addiction, quel que soit le produit (drogue, alcool, tabac, comportements, … ), on va retrouver les mêmes schémas : un besoin d’augmenter les doses, la peur d’en manquer, une perte de contrôle de sa consommation, la recherche obsessionnelle du produit au détriment d’autres activités…
Alors si vous en êtes au point de boire plusieurs litres par jour et être en pleine torture juste à l’idée de vous passer de Coca-Cola pendant ne serait-ce qu’une journée, oui, vous êtes accro.
Quels sont les éléments qui rendent dépendant au Coca-Cola ?
On commencera par la caféine, élément bien connu de tous pour ses effets addictifs. Puissant psychostimulant, elle agit directement sur le sommeil, l’appétit et votre organisme en général. Vous dormez moins, vous mangez moins et elle a tendance à vous rendre plus fébrile, voire nerveux-se. Ceux qui d’ailleurs veulent améliorer leurs performances s’en servent à cet escient.
Deuxième élément : le sucre. Pouvoir super addictif en puissance, à l’instar … de la cocaïne. Si cette dernière agit directement sur vos circuits, le sucre lui, va passer par d’autres voies pour les mêmes résultats. En laissant plus de dommages dans l’ensemble de votre organisme. Sucre rapide, il vous stimule directement et vous avez la sensation d’être boosté-e.
Dernier élément : les édulcorants. Pour les versions light. Si certains spécialistes se refusent à leur donner un pouvoir addictif, leur goût sucré a le même effet psychologique sur le cerveau. Ils déclenchent eux aussi une stimulation des circuits de la récompense et, en plus, ils trompent l’organisme. En faisant monter le taux d’insuline, ils déclenchent une baisse anormale du taux de sucre dans le sang, au risque d’aboutir à une hypoglycémie. Ce qui ne fait qu’augmenter le besoin de manger sucré (et gras). Ce qui finalement revient au même.
On pourra mettre un bémol aussi sur le côté gazeux. Chatouillant les papilles, les petites bulles offrent un effet stimulant et rafraîchissant qui donnent envie d’en avoir davantage.
Cela cache-t-il d’autres troubles ?
Très probablement. On découvre souvent des dérèglements du comportement alimentaire liés à cette addiction. Le Coca-Cola n’est qu’une façade. Étonnamment, bien que le Coca rouge soit bourré de sucre, il est souvent consommé par des personnes qui n’aiment pas leur corps et qui ont peur de prendre du poids. Paradoxal direz-vous… Pas tellement. Elles se remplissent l’estomac avec des liquides pour obtenir un sentiment de satiété, avec l’idée qu’elles auront moins l’envie de manger. Et les bulles y aident plus facilement qu’une boisson plate.
Un autre trouble peut se cacher derrière cette furieuse envie de soda à la couleur noire : la potomanie, qui se caractérise par une envie irrépressible de boire… de l’eau, ou tout autre liquide non-alcoolisé. L’auriez-vous deviné ?!
Dans tous les cas, si vous êtes dans l’excès, consultez votre médecin généraliste qui saura évaluer la situation et vous orientera vers les bonnes solutions (prise de sang et/ou prise en charge spécialisée).
Alors êtes-vous accro au Coca ? Ou seriez-vous plutôt adepte d’un autre produit comme le chocolat par exemple ?