L’autonepiophilie, véritable fantasme de vivre en couche comme un bébé

L’autonepiophilie est une paraphilie qui va vous faire replonger en enfance. Avec plusieurs branches qui la caractérisent, les adeptes de l’autonepiophilie adorent vivre comme des bébés et se faire changer leur couche. Cela vous parle ? 

L’autonepiophilie, véritable fantasme de vivre en couche comme un bébé - obsession addict - 4

Vous avez envie de porter des couches et de régresser en enfance ? Vous êtes sûrement autonepiophile. Cette déviance sexuelle touche un certain type d’adeptes, qui ont souvent des traumatismes liés à l’enfance. Pour autant, cette pratique est souvent liée au milieu BDSM et au fétichisme.  

Votre plaisir sexuel ne peut passer que par le fait de porter une couche, de vous faire changer, et de vous comporter comme un bébé, vous êtes en pleine crise d’autonepiophilie et oui, vous êtes un-e vrai-e fétichiste. Vous vous sentez bien et excité-e que lorsque vous vous comporter comme un nourrisson et c’est le seul moyen pour vous mener à un vrai orgasme. Ok, mais pourquoi ? Comment ? 

Comme nous le disions plus haut, cette paraphilie est souvent liée à des traumatismes liés à l’enfance ou à l’adolescence. C’est en quelque sorte une fuite de la réalité, réconfortante, qui  ramène ses adeptes à un moment de leur vie où ils se sentaient en sécurité. Et pour changer sa couche, il faut bien sûr une maman/un papa ou une nourrice. C’est aussi une manière d’être dominé par une autre personne, d’où le lien avec le milieu BDSM.  

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Ces jeux de régression se passent dans la chambre à coucher, à l’image d’une chambre d’enfant. On vous en dit plus.

 

L’autonepiophilie, une fuite dans l’enfance

L’autonepiophilie a bien des adeptes, plus qu’on ne croit, mais pour autant, peu en parlent car ce fétichisme est sujet à la honte. Bien qu’il fascine de nombreuses personnes, on n’ose en parler sous peine de se faire moquer. Surtout que tous les sujets qui touchent à l’enfance sont plutôt délicats. On pensera forcément à la pédophilie pour les plus extrêmes ou au Yiff pour les plus funs. Dans tous les cas, les autonepiophiles se sentent souvent stigmatisés s’ils abordent ce sujet avec d’autres déviants sexuels ou des gens dans la norme. 

Deux synonymes :  infantilisme ou bébéisme.

Pour en dire plus, c’est une paraphilie (comportement sexuel défini comme déviant / fétichisme) qui se caractérise par le désir de porter des couche-culottes et d’être traité comme un bébé ou un enfant. Il y aura donc tout un matériel qui s’ajoutera à la pratique comme des couches culottes, des pyjamas, des tétines, etc etc…

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Cette attirance trouverait son origine dans un déficit affectif infantile, dont la couche culotte est un symbole. Il existe chez ce type de fétichiste une distinction, marquée par une préférence aux couches lavables ou aux couches jetables qu’ils souhaitent porter. Le caractère humiliant de la pratique peut aussi être un des aspect de ce fétichisme.

Il existe également une distinction entre les amoureux des couche-culottes (dits DL pour Diaper Lovers, en anglais) et les personnes aimant être infantilisées, qui sont désignées par les expressions AB (Adult Babies) ou TB (Teen Babies) pour les adolescents.

 

Une déviance à plusieurs branches

L’autonepiophilie ne concerne pas juste le fait de mettre ou d’enlever une couche. Le plaisir réside dans plusieurs variantes et cela est propre à chaque adepte. Pour certains, le simple contact sur la peau peut suffire à donner des sensations fortes et à monter l’excitation jusqu’à l’orgasme. 

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Pour d’autres, le fait d’être soumis et dépendants d’une nourrice est justement ce qui les excite le plus. On retrouve là les racines du BDSM avec la relation dominant/dominé. Ils font parfois même « l’affront » d’être désobéissants afin d’être punis, amenant ainsi à l’orgasme (on en vient aussi au plaisir de la fessée). Cela peut aller de la simple bêtise au plaisir de salir sa couche avec une miction ou une selle. La maman ou la nourrice se fâchera et devra changer la couche en poudrant les fesses du garnement. 

Régression ou fuite ? 

Comme vous pouvez l’imaginer, les possibilités sont larges et nombreuses et chacun a ses préférences. Le point qui est commun aux autonepiophiles est le fait de lâcher prise et de fuir une réalité qui leur est trop pesante ou trop stressante. Si le plaisir de la couche n’est pas le sujet principal pour certains, on reliera cette régression à l’infantilisme. 

Le problème de cette pratique hors norme est qu’elle a un aspect très pathologique. Et que certains adeptes peuvent rester ancrés dans ce fétichisme. On pensera notamment au syndrome de Peter Pan. Pour cette pathologie, non seulement la personne porte des couches mais elle vit aussi comme un enfant, refusant de grandir et d’affronter le monde adulte. 

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On peut aussi parler de cette branche particulière issue du Japon, qu’on appelle Omorashi, et qui allie l’autonepiophilie ainsi qu’un fétichisme lié à l’urine. Ici, le but est de remplir sa vessie le plus possible… Apprécier de souffrir lorsque celle-ci est pleine… Et aimer le soulagement immense que l’on a lorsqu’on la vide. C’est cette dernière étape qui amènera à la jouissance de la personne. 

 

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