5 à 15% de la population générale souffre de phobies. 2 femmes pour 1 homme sont touchées par cette peur irrépressible qui nous envahit lorsque l’on voit l’objet de nos frayeurs, toutes phobies confondues. Et cela cause des difficultés dans un ou plusieurs domaines de notre vie.
On peut citer des exemples qui parleront à tous. Comme les araignées (arachnophobie), les serpents (ophidiophobie) et les hauteurs (acrophobie)… Mais une phobie peut se développer autour de tout.
Chaque été, on voit nos forêts s’enflammer à cause d’un mégot de cigarette. Parfois c’est un accident, parfois c’est volontaire. Peut-on parler alors de pyromanie ?
Les pyromanes aiment voir les flammes monter et tout dévorer. Qu’il s’agisse de la Nature, d’un objet, d’en entrepôt… Plus le feu brûle, mieux c’est pour eux. C’est ainsi qu’on décrit les pyromanes dans les médias en tout cas. Lorsqu’un intérêt ou une fascination pour le feu passe de sain à malsain, les gens peuvent immédiatement dire que c’est de la «pyromanie». Mais il y a beaucoup de perceptions erronées et de malentendus autour de la pyromanie. L’un des plus importants est que nous pensons qu’un pyromane ou quiconque met le feu est considéré comme un «pyromane».